C`est ce que la technologie dans la corée du nord ressemble

La Corée du Nord est une énigme.

Depuis la fin de la guerre de Corée en 1953, il a existé comme un royaume ermite isolé, coupé du reste du monde. Peu de touristes visitent. Il est seulement récemment normalisé des relations diplomatiques avec le monde occidental, et toujours pas en bons termes avec les États-Unis. Les bâtiments sont fanées et existent dans un état perpétuel de décadence. Affiches de propagande ligne dans les rues, et de la musique patriotique blares constamment des sirènes. Il existe comme une capsule de temps à une époque oubliée. Un terrain de jeu néo-soviétique.

Mais à l`intérieur, il y a des gens comme vous et moi personnes ayant un emploi et les familles. Les gens qui vivent une vie normale, dans l`un des pays les moins normaux de la planète. Et bien que dans l`Ouest, la technologie est une grande partie.

Dans l`isolement de la Corée du Nord, ils ont développé leur propre Internet. Leur propre industrie de la technologie. Même leurs propres ordinateurs tablettes. Et ils ont même la technologie de l`information utilisés et le Web comme une arme de guerre. Un outil puissant pour leurs propres intérêts de politique étrangère.

Voici ce que la vie numérique en Corée du Nord ressemble.

Kwangmyong

En Corée du Nord, il y a deux « Internets`.

Le premier est ce que nous comprenons être Internet- un réseau mondial, chaotique, en grande partie libre des serveurs et des utilisateurs. La plupart d`entre eux sont libres de partager, afficher et créer du contenu sans avoir à demander la permission.

Peu de Nord-Coréens ont accès à Internet que. Il est surtout une poignée de fonctionnaires gouvernementaux de haut rang et de confiance, des universitaires et des personnes qui travaillent dans certaines industries. En effet, l`adoption de l`Internet standard en Corée du Nord est si faible, le pays ne dispose que 1.024 adresses IP utilisées. Pour le contexte, la Corée du Sud a 112.32 millions d`adresses IPv4 en usage. Même l`île du Pacifique de Palau, qui a une population de 18 000, utilise plusieurs adresses IP.

Pour tout le monde, il y a Kwangmyong. Littéralement signifie « lumineux », il agit comme le World Wide Web pour le reste du pays. Mais ce n`est pas vraiment grand monde, et il est à peine le web.

Kwangmyong est un réseau de jardin clos de contenu curated qui est accessible via une connexion d`accès à distance, pas tout à fait différente de AOL dans les années 1990. Le contenu disponible est incroyablement limité, certaines estimations mettre le nombre de sites Web sur Kwangmyong dans les milliers. On pouvait s`y attendre, cela consiste la plupart du temps de la propagande de l`Etat, ainsi que des pages Web scientifiques et universitaires qui ont été raclées de l`Internet ouvert, censurés et traduits.

Il y a aussi un réseau social très rudimentaire, mais on sait très peu à ce sujet. Il a d`abord été vu par Jean Lee, le chef du bureau de l`Associated Press en Corée et (selon le Washington Post) le seul journaliste américain accéder régulièrement le royaume ermite notoirement insulaire. Lee a décrit plus comme un tableau d`affichage d`un réseau social tel qu`il est compris dans le monde extérieur, et il est apparemment utilisé principalement pour envoyer des souhaits d`anniversaire entre étudiants et professeurs.

Kwangmyong dispose également d`une fonction e-mail, ce qui permet aux utilisateurs d`envoyer des messages aux autres utilisateurs du réseau. Compte tenu de la nature opaque de la Corée du Nord, on sait peu à ce sujet, mais il est raisonnable de supposer qu`il est fortement contrôlé pour assurer qu`il est pas utilisé comme outil pour la dissidence.

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Fait intéressant, Kwangmyong utilise son propre système de DNS afin de résoudre les adresses IP aux noms de domaine, ce qui signifie qu`il ya certains domaines de premier niveau utilisés dans la Corée du Nord qui ne sont pas utilisés ailleurs.

Bien que Kwangmyong est officiellement libre d`utiliser, dans la pratique, très peu de gens ont accès. Cela est principalement dû au coût élevé du matériel informatique, en particulier en ce qui concerne les salaires nord-coréens. Selon NKNews.org, la moyenne nord-coréenne gagne entre 25 $ et 30 $ US par mois. Même l`ordinateur le plus élémentaire ne sont pas abordables.

Même si vous êtes en mesure de payer un ordinateur, il y a des obstacles bureaucratiques encore à surmonter avant de pouvoir en acheter un. la propriété de l`ordinateur est étroitement réglementé. Quiconque cherche à acheter un besoin d`une licence (comme vous le feriez avec une voiture), ainsi que l`autorisation du gouvernement.

Un autre obstacle à l`adoption de Kwangmyong est l`atonie de l`infrastructure de télécommunications de la RPDC. La Corée du Nord a seulement 1 million de lignes fixes pour un pays de 24.9 millions de personnes, avec la plupart de ceux qui sont trouvés dans les bureaux des fonctionnaires du gouvernement. Sans accès à une ligne téléphonique, on ne peut pas composer dans le réseau Kwangmyong. Et on pouvait s`y attendre pour la Corée du Nord, les nouvelles installations fixes doivent être approuvées par le gouvernement.

En conséquence, la majorité des Nord-Coréens n`ont pas accès à domicile à Kwangmyong. Mais ce n`est guère une préoccupation si l`on considère que la plupart des Nord-Coréens n`ont pas accès à une alimentation de base.

Technologies de consommation

Si vous arrive d`avoir la chance d`avoir accès à Kwangmyong, quel serait votre ordinateur comme?

Eh bien, il y a une chance qu`il pourrait exécuter un système d`exploitation appelé Pulgunbyol ou Red Star OS. qui est la distribution Linux officielle du Nord.

Le développement a commencé en 2002 sur l`ordre du défunt Kim Jong-Il, qui voulait créer une distribution Linux en accord avec « traditions coréennes. Il est actuellement en cours d`élaboration par le Korean Computer Center, et dans les années qui ont suivi le diktat de Kim Jong-Il, il a atteint la version 3.0.

À bien des égards, il est comme tout autre distribution Linux axée sur la communauté. Il dispose d`une interface utilisateur basée sur l`environnement de fenêtrage populaire KDE. Il y a aussi les habituels services intégrés, comme un client e-mail, et une suite bureautique. Ensuite, il y a un spin Firefox, appelé Naenara, qui est utilisé pour parcourir Kwangmyong. On pouvait s`y attendre, le système d`exploitation est localisé pour un public nord-coréen, bien que certains aient pu modifier leurs fichiers de configuration KDE pour l`utiliser en anglais.

Red Star a été fortement modifié pour ressembler à Mac OS X. Il n`y a pas de secret pour personne que Kim Jong-Il était un fervent disciple du culte de Mac, posséder un Macbook Pro, dont il a même pris la tombe avec lui. Il vit maintenant dans son mausolée fortement gardé dans la capitale, Pyongyang.

Garder avec Apple Stylings, il dispose d`un quai translucide, où les applications peuvent être facilement accessibles. Plaisamment, il a aussi un dossier « / applications` à la racine du système d`exploitation. Logiciel stocké ici a l`extension « .app », en gardant en ligne avec OS X. Cela va montrer la mesure dans laquelle les développeurs ont essayé de reproduire le système d`exploitation préféré de Kim.

Si vous voulez essayer Red Star OS pour vous-même, vous pouvez récupérer une copie sur Bittorent et via HTTP. Vous seriez recommandé de l`exécuter dans un machine virtuelle, toutefois. Et de toute évidence, ne pas l`utiliser comme votre système d`exploitation principal.Qu`est-ce qu`une machine virtuelle?Qu`est-ce qu`une machine virtuelle?Les machines virtuelles vous permettent d`exécuter d`autres systèmes d`exploitation au sein de votre système d`exploitation actuel, mais pourquoi cette question? Quels sont les avantages et inconvénients?Lire la suite

Il vaut la peine d`ajouter que Red Star n`est pas utilisé universellement par tous les Coréens du Nord. Selon Will Scott, un étudiant diplômé américain qui a passé deux semestres d`enseignement à l`Université de Pyongyang de la science et de la technologie (PUST), la plupart des ordinateurs vendus sont livrés avec des copies piratées du système d`exploitation Windows XP depuis-discontinué.

Cependant, le Red Star est fortement utilisé dans les milieux de l`éducation, ainsi que dans les applications industrielles. De nombreuses usines utilisent pour contrôler la machinerie lourde.

Mais la scène de la technologie nord-coréenne est plus que knock-off copies de Windows XP et Mac OS X Linux thème distros. Étonnamment, la Corée du Nord a également une réponse à l`iPad.

C`est appelé « Samjiyon », et vous coûtera environ 150 $. Cela ne semble pas beaucoup, mais il est six fois le salaire mensuel moyen nord-coréen - pour le contexte, c`est comme un iPad coûte 22614 $ aux États-Unis.

À bien des égards, ce n`est pas différent de tout autre low-end Android tablette produit en vrac par les usines de Shenzhen. Il est alimenté par un processeur 1.2GHz ARM, 1 Go de RAM, et un écran tactile capacitif peu spectaculaire mais tout à fait acceptable.Comprimés Par rapport: Pourquoi vous ne devriez pas dépenser de l`argent sur les importations chinoises bon marché AndroidComprimés Par rapport: Pourquoi vous ne devriez pas dépenser de l`argent sur les importations chinoises bon marché AndroidPour répondre à la question concernant la qualité des comprimés chinois bon marché, conçu, j`ai acheté un ASUS Nexus 7 et une Hyundai T7. En fin de compte, je déterminer si les comprimés chinois valent l`importation.Lire la suite

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Samjiyon court Sandwich Android Ice Cream, et est livré avec un certain nombre d`applications intégrées. Certains d`entre eux sont standard des applications Google qui livré avec Android (comme le navigateur Web, qui a été modifié pour accéder Kwangmyong). Le Google Play Store est évidemment retiré, étant donné que la plupart des Nord-Coréens n`ont pas accès à l`Internet mondial. Même si elles ont fait, la Corée du Nord est soumis à des sanctions commerciales qui empêchent Google de faire des affaires dans le pays.

D`autres applications comprennent empaquetés une compilation des paroles de Kim Jong-Il, ainsi qu`une copie piratée de Angry Birds Rio.Angry Birds Rio: Still Up There Avec Rovio de meilleurAngry Birds Rio: Still Up There Avec Rovio de meilleurS`il y a un jeu qui a défini le jeu sur le smartphone, il est Angry Birds, ce qui est très probablement le smash le plus addictif depuis Tetris frappé. Angry Birds est pas seulement un jeu plus ....Lire la suite

Le Samjiyon manque la connectivité Wi-Fi (sans doute il se connecte à Kwangmyong via une sorte de connexion filaire), mais ne dispose d`un tuner TV analogique intégré. Ceci est fixé aux deux fréquences utilisées par les deux chaînes de télévision à la gestion de l`Etat de la RPDC.

Aussi fascinant que Red Star OS et Samjiyon sont, il est important de se rappeler que la grande majorité des Coréens du Nord ne sera jamais en mesure d`utiliser ces produits. Ils sont tout simplement hors de portée pour la grande majorité des Nord-Coréens qui veulent des besoins essentiels, tels que la nutrition de base et les soins de santé.

Téléphones portables

Bien que la plupart des Nord-Coréens n`ont pas accès à Internet, les téléphones cellulaires sont étonnamment communs, avec près de 60% des 20-60 ans vivant dans la capitale de posséder un combiné.

La RPDC a obtenu son premier réseau de téléphonie mobile en 2002, qui a été utilisé principalement par les élites du gouvernement et l`industrie, et se trouvait principalement à Pyongyang. Cependant, cela a été arrêté deux ans plus tard, après avoir été soupçonné le réseau a été utilisé dans une tentative d`assassinat contre Kim Jong-Il.

Quatre ans plus tard, il a été relancé dans une joint-venture entre le gouvernement de la RPDC et le géant des télécommunications égyptien Orascom. En échange d`être autorisés à utiliser le seul réseau mobile en Corée du Nord (appelé Koryolink), Orascom a accepté de terminer la construction de la Hôtel Ryugyong en Pyongyang- un fléau 105 étages sur le paysage urbain qui est resté comme une coquille inachevée depuis 1992.

Mais qu`est-ce que la relance du réseau mobile signifie pour la moyenne nord-coréenne? Un fondamentalement limité et un service coûteux.

La plupart des Nord-Coréens qui vivent dans les zones rurales ne verront jamais un téléphone cellulaire. Même si elles le faisaient, ils ne seraient probablement pas en mesure de l`utiliser. L`infrastructure de téléphone cellulaire a été construit principalement à Pyongyang et une poignée d`autres grandes villes.

De plus, il y a des limites à qui peuvent être appelés. Les téléphones cellulaires ne peuvent pas composer dans ou hors du pays. Comme Kwangmyong, ceci est seulement pour communiquer avec d`autres Nord-Coréens.

Les appareils utilisés par les Nord-Coréens varient énormément, comme ils le font à l`ouest. Selon StatCounter et Digital Times Corée du Sud, les appareils fonctionnant sous iOS, Android et Symbian ont tous été identifiés comme étant en cours d`utilisation à un moment donné sur Koryolink.

Bien que Orascom ont construit un réseau 3G, il n`y a pas accès aux données pour le nord-coréen ordinaire. Cependant, les étrangers peuvent acheter l`accès aux données et accéder à une version non filtrée de l`Internet. Ce n`est pas pas cher, cependant: selon Will Scott, le professeur américain à Pyongyang Université des sciences et de la technologie, il y a des frais d`installation de 120 €, et une limite de données mensuelles de 50 méga-octets.

Les frais d`installation pour les étrangers qui souhaitent utiliser des services vocaux est légèrement inférieur à 80 €.

Cyber ​​guerre

La Corée du Nord accuse généralement en ce qui concerne leur utilisation de la technologie. Bien que, une zone où ils mènent le monde est dans la cyber-guerre.

La Corée du Nord est un pays minuscule, sous-développé avec quelques ennemis puissants. En conséquence, ils ont investi la majeure partie de leurs ressources économiques dans leur armée, au détriment du reste du pays. Cette politique (connue sous le nom « Songun », ou « premier militaire») a conduit à l`avoir une des plus grandes armées permanentes dans le monde. Il a également conduit à l`avoir des capacités de cyberguerre avancées.

Bien que le gouvernement nord-coréen n`a pas hésité à utiliser des armes conventionnelles contre ses adversaires (comme le naufrage du navire de guerre sud-coréen Cheonan, qui a entraîné la perte de 46 vies), ils ont aussi été connus pour utiliser le piratage comme un moyen pour infliger des dégâts à leurs ennemis. Cela a l`avantage d`être pas cher, ainsi que niable. Parfait pour un état paria.

Dans le passé, la Corée du Nord a utilisé la guerre numérique pour attaquer les militaires, les intérêts économiques et médiatiques de leur voisin du Sud. En 2013, les pirates ont lancé une attaque contre le Sud, qui a vu les sites du Premier ministre et le président attaqué, ainsi que 11 points de presse et 131 serveurs divers. La Corée du Nord a été largement accepté d`être derrière les attaques.

Plus tard en 2014, il a été constaté que plus de 20 000 smartphones Android en Corée du Sud ont été compromis avec un jeu mobile infesté des logiciels malveillants, selon l`agence d`espionnage du pays. Le logiciel malveillant a laissé les téléphones vulnérables à l`écoute et l`enregistrement vidéo à distance. Encore une fois, le doigt a été pointé sur la Corée du Nord.

Très peu est de savoir sur les capacités de cyberguerre du Nord pour assurer. Ce qui est connu est surtout un produit de révélations et révélations faites par des transfuges qui ont fui le régime pour le Sud.

Selon ces transfuges, il y a deux grands groupes en Corée du Nord qui mènent des cyber-attaques au nom du régime: le Bureau n ° 91, et le Bureau 121.

Détails sont ténébreuse de l`ancien, mais selon des transfuges, ce dernier a entre 1800 et 3000, les pirates qui ont tous été cueillis à la main et formés à un âge précoce pour compromettre les systèmes informatiques. Les employés du Bureau 121 sont basés non seulement en Corée du Nord, mais aussi en Thaïlande, en Russie et en Chine. On peut supposer cela est dû à la mauvaise qualité de la connectivité au sein de la Corée du Nord, ainsi que pour des raisons de dénégation plausible.

Beaucoup ont spéculé que le Bureau 121 était derrière l`attaque de Sony en 2014. La cyberattaque sans précédent a donné lieu à la libération perturbé de l`entrevue (Un film qui représente l`assassinat du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un en détail graphique, gore), ainsi que la fuite d`un trésor d`e-mails internes et cinq films inédits.Sony se retire L`interview Après la menace terroriste contre les pirates, & Plus ... [Tech Digest Nouvelles]Sony se retire L`interview Après la menace terroriste contre les pirates, & Plus ... [Tech Digest Nouvelles]En outre, le BlackBerry classique ramène sexy, Netflix ne va pas en ligne, Yo devient festive, Wikipedia édite 2014, et les meilleurs Star Wars lumières de Noël jamais.Lire la suite

Il est intéressant de souligner que beaucoup de doute la Corée du Nord était derrière cette attaque. cabinet de sécurité Cloudmark va même jusqu`à suggérer le régime secret aurait été encadré.

Conclusion

Le paysage numérique en Corée du Nord est l`une de la censure, et la restriction. D`isolement et de l`innovation. Il n`y a aucun autre pays sur la face de la planète qui a créé sa propre infrastructure technologique et de l`industrie à partir de zéro, isolé du reste du monde. Il est toujours fascinant.

Mais bien curieux de regarder, il est intéressant de noter que cette technologie ne soit pas conçu pour permettre le quotidien nord-coréen, mais pour les empêcher de regarder ce qu`ils veulent, et de communiquer avec qui ils le souhaitent.

Il est anathème à la technologie que nous connaissons. Et peut-être est ce au sujet est le plus intéressant il.

Crédits photo: Ryugyong Hotel (Roman Harak), Pyongyang (Stephan), contrôle des passeports (Stephan)